L'Association sénégalaise des sciences de gestion (Assg) a réuni les 15, 16 et 17 décembre, à Dakar, des scientifiques d'ici et d'ailleurs autour d'un colloque, en présentiel comme en distanciel, pour réfléchir sur les vrais enjeux de développement économique et social. De cette rencontre se dégagent des implications managériales fortes relatives au système de gouvernance, à l'exploitation de ressources, l'arsenal juridique à revisiter et des formations adaptées à mettre en place...
L'Afrique regorge d'énormes potentiels de ressources naturelles, mais des failles sont déplorées dans la gestion desdites ressources, faute de ressources humaines aptes à donner satisfaction aux besoins exprimés en termes de main d'œuvre qualifiée pour plus de valeur ajoutée. Ceci, pour éviter de voir ces ressources exportées ou exploitées par les étrangers, à leur défaveur. D'où la réflexion engagée, les 15, 16 et 17 décembre, à Dakar, portant thème : «Le management des ressources naturelles». C'est à l'initiative de l'Association sénégalaise des sciences de gestion (Assg), aux fins d'esquisser des solutions ou hypothèses pouvant permettre à la jeunesse Africaine, de manière générale, et celle Sénégalaise particulièrement, de bénéficier des avantages de ces ressources naturelles.
Au terme dudit colloque annuel, El Hadji Malick Faye, directeur de la Business school et des accréditations de Bem, un établissement privé d'enseignement supérieur, a souligné la nécessité de mettre en place «des formations adaptées» pourles jeunes Africains, particulièrement Sénégalais afin de leur permettre de tirer profit des opportunités d'exploitation des ressources naturelles du contient. «Des formations adaptées doivent être mises en place pour les jeunes qui doivent être formés et bien préparés car, demain, les besoins seront énormes. Il nous faut également des ressources humaines de qualité préparées à ces enjeux», a-t-il dit en marge de la cérémonie de clôture de la 7ème édition du colloque de ladite association.
M. Faye de projeter : «Les jeunes formés doivent aussi pouvoir prendre en charge les possibilités qui s'offriront au continent africain, d'ici quelques années».
A noter que cette rencontre est co-organisée avec l'Université Alioune Diop de Bambey (Uadb).