Le judoka sénégalais Mbagnick Ndiaye, champion d'Afrique des + 100 kg en 2019 en Afrique du Sud, a conservé son titre samedi dernier, à Antananarivo (Madagascar). En battant en finale, par ippon, l'Algérien Mouhamed Safiane Belreka, le Sénégalais de 24 ans a ainsi conformé qu'il était le roi incontesté des lourds sur le continent. Parce que déjà, aux derniers Jeux africains en 2019 au Maroc, il avait décroché la médaille d'or dans cette catégorie.
Grâce à cette victoire à Madagascar, Mbagnick Ndiaye a récolté 700 précieux points qui le rapprochent de la qualification au tournoi de judo des JO de Tokyo, l'année prochaine. Toujours samedi, en dames, Monica Sagna a décroché la médaille de bronze chez les + 78 kg.
Et hier dimanche, dernier jour de compétition qui avait regroupé des combattants de 32 pays, le Sénégal a remporté la médaille d'argent par équipe (mixte), pour avoir «perdu de justesse» en finale face à l'Algérie, après avoir battu en demi-finales Madagascar, le pays organisateur, selon Abdou Karim Seck, le directeur des équipes nationales. «Je n'en reviens toujours pas. Je n'en reviens toujours pas», a-t-il ajouté.
L'équipe sénégalaise, constituée de Fatou Kiné Faye Badji remplacée en finale par Anna Siga Faye (- 70 kg), Monica Sagna (+ 70 kg), Amsa Gaye et Moussa Diop remplaçant (- 73 kg), Abderahmane Diao et Saliou Ndiaye remplaçant (- 90 kg) et Mbagnick Ndiaye (+ 90 kg), «a longtemps mené au score durant la finale avant de perdre sur le fil», a regretté Abdou Karim Seck.
En individuel, avec la médaille d'or de Mbagnick Ndiaye et celle de bronze de Monica Sagna, le Sénégal a terminé ces 41èmes championnats d'Afrique à la 6ème place, derrière l'Egypte (9 médailles dont 5 d'or), le Maroc (8 médailles dont 1 en or), l'Algérie (6 médailles dont 1 en or), le Cameroun (4 médailles dont 1 en or) et l'Afrique du Sud (3 médailles dont 1 en or). Khalifa NDIAYE