Finie l'autorisation administrative préalable exigée depuis 1964, une déclaration de création suffit désormais. Ce régime était jugé liberticide par les organisations de défense des droits de l'homme, car il servait selon elles de prétexte aux autorités pour réprimer les responsables d'associations non reconnues.
La Mauritanie compte des centaines d'associations qui n'ont jamais eu d'agrément. C'est le cas de l'association Touche pas à ma nationalité. « Toutes nos manifestations ont été réprimées dans le sang, rappelle son secrétaire général Dia Alassane. Un de nos militants a été assassinée par la gendarmerie lors d'une marche réprimée à Maghama le 27 septembre 2011, nous mériterions d'être reconnus et de pouvoir mener nos activités de manière légale. »
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