Le collectif de la société civile Sassoufit a publié, ce jeudi 14 janvier 2021, son rapport annuel sur la gouvernance politique en République du Congo. Alors que cette année sera marquée par une élection présidentielle, le 21 mars, pour laquelle le président Sassou Nguesso est encore candidat, Sassoufit constate une aggravation de la mauvaise gouvernance.
On a recensé un certain nombre de cas d'intimidation, parfois même à l'extérieur du pays. Par exemple, les étudiants congolais à l'étranger qui demandent leur bourse et qui sont directement inquiétés par les autorités consulaires. On a eu un deuxième palier, qui était celui de la répression.
Pour preuve, un des membres du collectif Ras-le-bol a fait près d'un an en prison pour avoir interpellé le gouvernement sur les droits et libertés fondamentales du peuple congolais. Et le troisième volet, c'est celui de la corruption. L'Agence internationale de l'environnement, pendant un an, a essayé de suivre le cheminement de l'attribution de la vente de bois au niveau local. Clairement, les autorités congolaises demandent une contrepartie financière, qui sert à graisser un peu la patte de ses hauts dignitaires.