Cette femme, âgée de 57 ans, habitant Terre Rouge, n'a laissé personne dans l'indifférente lors de la deuxième comparution à la cour, du ministre Yogida Sawmynaden, au sujet de la Private Prosecution logée par Simla Kistnen et concernant son emploi fictif.
Si cette comparution, qui a tant fait parler, marquera l'histoire pour le déploiement exagéré des forces de l'ordre, Keshwanee Bundhoo, venue soutenir Simla Kistnen, a également retenu l'attention, en refusant de bouger de la rue Lisley Geoffroy. Elle sera interpellée par la police pour «non port de masque». S'estimant victime de brutalité policière, Keshwanee a annoncé qu'elle partira au front contre la police.
Et c'est accompagnée de Me Neelkanth Dulloo, son avocat, que Keshwanee Bundhoo complètera sa déposition ce 19 janvier, rejetant l'accusation, qu'elle déambulait sans masque. Rappelons que cette dernière, compte plaider pour arrestation et détention illégales. Et selon l'homme de loi, sa cliente aurait subi un «mauvais traitement, voire inhumain qui frôle presque la torture, torture and ill treatment». Une agression qui aurait lieu dans la fourgonnette de la police lors de son acheminement au poste. L'avocat de la plaignante a ajouté : «Banla inn pins pins li, met lame lor so labous dir li Ferm to laguel to pa enn bel mari twa. Ce n'est pas une manière de procéder à une arrestation. On ne lui a même pas dicté ses droits».
En parallèle, un constable de la Tornado Squad avait logé une plainte contre Keshwanee Bundhoo, cela peu après le renvoi du procès de Yogida Sawmynaden pour assaulting police. Il avait indiqué que la quinquagénaire l'avait mordu à la main lors d'une prise de bec et qu'il s'était rendu à l'hôpital Jeetoo pour bénéficier de soins.