Le diagnostic est alarmant : « les médecins urgentistes et le personnel soignant affecté dans les centres de traitement épidémiologique et dans les structures spécialisées dans le transport médicalisé sont épuisés physiquement et psychologiquement », peut-on lire dans un communiqué signé par l'Association sénégalaise des médecins urgentistes (Asmu).
Une situation qui coïncide avec l'augmentation de cas dans certaines parties du pays comme les régions de Dakar, de Thiès et de Diourbel ainsi qu'un nombre élevé de cas graves et de décès. L'Asmu signale que beaucoup de malades sont traités chez eux faute de places dans les structures hospitalières. Fort de ce constat inquiétant, les médecins urgentistes optent pour la prévention qualifiée de « la seule arme, la plus puissante, la plus puissante, la plus accessible à tous et la plus économique ».
En plus du respect des gestes barrières, l'Association sénégalaise des médecin urgentistes présidée par Dr Corrine Tchiania demande aux Sénégalais de « redoubler de vigilance en cette période de pandémie mondiale ».