A cause de la pandémie du coronavirus, 2020 a été une année quasi blanche en matière de sommets internationaux dédiés à l'environnement.
Au grand dam de la biodiversité. On annonçait une année cruciale sur le front de la lutte contre l'érosion du vivant, cet autre grand défi environnemental de ce siècle avec le réchauffement climatique. Deux sommets, surtout, devaient émailler l'année 2020 : le congrès mondial de la nature de l'UICN (L'Union internationale pour la conservation de la nature), qui était prévu en juin dernier à Marseille, et la COP 15 de la biodiversité à Kunming, en Chine, qui devait se tenir en automne dernier. Celle-ci surtout était attendue, car elle devait accoucher d'un nouveau cadre mondial, post-2020 pour mieux protéger les écosystèmes. Il s'agissait ainsi de trouver une suite aux vingt objectifs d'Aichi, définis par la communauté internationale pour la période 2010-2020 et dont aucun n'a été pleinement atteint.
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