Rire dans la douleur est un acte peu commun. N'accuserait-on d'ailleurs pas de folie la personne qui agit de la sorte ? Seulement, l'acte devient normal s'il est socialement légitimé. «rangooñu maam» jouit de cette légitimité sociale qui encourage le fait de rire de la mort.
Le deuil est un moment de tristesse et de peine. Les sociétés ont, toutefois, développé des artifices pour atténuer sa lourdeur. Au Sénégal, « rangooñu maam » (littéralement les larmes du grands-parents) constitue l'un de ces moyens par lesquels on sèche les larmes des familles éplorées, lorsqu'une vieille personne disparait. Un garçon déguisé en vieillard, à sa main les outils des travaux champêtres, marchant courbé, l'autre main posée sur le dos.
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