La représentante du secrétaire général des Nations unies en charge des violences sexuelles dans les conflits se dit « très inquiète » suite aux multiples informations en provenance de cette région éthiopienne, en guerre depuis début novembre. Dans un plaidoyer publié ce jeudi, Pramila Patten, dénonce les viols, agressions, le manque d'accès humanitaire pour aider les victimes.
C'est une description alarmante qu'a diffusé Pramila Patten. La représentante onusienne dénonce un nombre très élevé de viols, notamment à Mekele, la capitale du Tigré. Sous la menace, des individus seraient même forcés de violer des membres de leur propre famille. Profitant des pénuries, des militaires obligeraient aussi des femmes à leur accorder des faveurs sexuelles en échange de produits de base. Dans le même temps, les hôpitaux ont signalé une hausse des demandes de contraception d'urgence et de tests pour les MST. Deux signes « indicateurs de violences sexuelles » selon Pramila Patten.
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