À moins d'un mois du second tour de l'élection présidentielle, Mohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir séjourne à Paris depuis le 19 janvier. Colère de la société civile.
Le second tour de l'élection présidentielle, prévu pour le 21 février, va opposer Mohamed Bazoum, le candidat du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) au pouvoir, à Mahamane Ousmane, premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Depuis le 19 janvier, Mohamed Bazoum est en France en même temps que le président sortant, Mahamadou Issoufou.
Dans la capitale française, l'ancien ministre de l'intérieur a programmé plusieurs rencontres avec la presse française. Une visite que Fah Aminatou Adamou, la coordinatrice de l'organisation "Action debout Niger", considère comme une ingérence de Paris dans le processus électoral en cours dans le pays.
Elle dénonce par ailleurs les fraudes commises lors du premier tour de l'élection présidentielle.