Northern Africa (Côte d'Ivoire) — Chaque année, l'Afrique perd de nombreux étudiants et personnels hautement qualifiés qui partent vers les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce phénomène appelé la « fuite des cerveaux » entraîne une grave carence pour le développement socio-économique du continent auquel pourrait répondre le secteur des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) à travers la formation et la création de nouveaux emplois.
Dans le rapport « e-Conomy Africa 2020 », la Société financière internationale (SFI) estime que l'économie numérique en Afrique devrait représenter 180 milliards de dollars d'ici 2025. Les États africains ont tout intérêt à intégrer pleinement le numérique dans leurs plans stratégiques de développement s'ils souhaitent dynamiser leurs économies et ouvrir de nouvelles perspectives d'avenir, notamment pour les jeunes. Sans actions concrètes de leur part, l'Afrique continuera de subir l'exode de ses « cerveaux ». Selon le FMI, d'ici 2050, le continent aura perdu en tout 34 millions de travailleurs qualifiés qui rejoindront les pays de l'OCDE. La plupart d'entre eux sont des ingénieurs, des médecins, des informaticiens, des travailleurs qualifiés essentiels à la croissance économique et sociale des pays.
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