Alger — Le parti de l'Union nationale pour le développement (UND) a proposé mercredi la suppression de l'alinéa 1 de l'article 176 de la mouture de l'avant-projet de loi électorale, relatif à la condition requise des 4% des suffrages obtenus lors des élections locales précédentes dans la circonscription électorale dans laquelle la candidature est présentée, a indiqué un communiqué du parti.
Le parti a présenté nombre de propositions dans le cadre du débat autour de la mouture de l'avant-projet de loi électorale, appelant à la modification de nombre d'articles et l'annulation d'autres qu'il considère "complètement opposés aux orientations et aux aspirations des articles constitutionnels".
En outre, la condition requise des 4% a suscité un large débat sur la scène politique, en ce sens que le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a affirmé que la suppression de ce pourcentage "est à même d'ouvrir un nouveau marché pour la vente des listes électorales chez de nombreux partis".
Par ailleurs, le parti a proposé l'amendement de l'article 174 en amenant le taux de 50% à 15% et la suppression du deuxième alinéa relatif à la parité homme-femme.
S'agissant de l'article 187, le parti propose "une élection des membres des APW par le biais d'un scrutin entre les membres des APC, ce qui donnera lieu à une APW représentative de toutes les communes de la wilaya sans exclusive.
Pour l'article 192, la même formation politique propose son amendement à travers la suppression du troisième alinéa stipulant que "les listes qui n'ont pas obtenu au moins 5% des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges".