Hier dimanche 21 février 2021, les 7,4 millions d'électeurs nigériens étaient de nouveau convoqués aux urnes pour, cette fois, départager Mohamed Bazoum du parti nigérien pour le développement et le socialisme (PNDS-Tarraya) et Mahamane Ousmane du RDR-Tchandji.
A l'issue du premier tour de la présidentielle le 27 décembre 2020, dans un peloton touffu d'une trentaine de candidats, les deux finalistes avaient obtenu respectivement 39,30% et 16,99% des voix. Des résultats qui respectaient pour ainsi dire la tradition au pays d'Hamani Diori puisque depuis le début de l'ère démocratique en 1990, aucun prétendant n'était parvenu à l'emporter d'un coup K.-O. Et voilà donc les qualifiés et leurs soutiens respectifs repartis pour une nouvelle campagne électorale, question de consolider leurs bastions, de grappiller quelques suffrages dans des zones qui leur sont traditionnellement hostiles tout en faisant les yeux doux aux abstentionnistes rétifs et aux indécis du tour initial, qui pourraient peser lourd dans la balance électorale s'ils décidaient de ne pas aller taquiner la carpe.
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