Les bruits subis par des habitants de Mahajanga-be cesse avec la fermeture de deux bars. Un des locaux se transforme parfois en cabaret pour jeunes.
La coupe est pleine pour les habitants de Mahajanga-be, plus précisément ceux qui résident dans le bâtiment de l'ex-société Sice et en face du port de Mahajanga. Le tapage nocturne provoqué par un cabaret installé sur la véranda d'un local nuit à la tranquillité des voisins.
La préfecture de Mahajanga a dû y effectuer une descente inopinée dans la nuit de vendredi à et depuis le samedi matin, les deux bars en situation illégale sont fermés.
L'un d'eux a loué un local qui appartient à l'évêché de Mahajanga, et a organisé chaque semaine à partir du jeudi, des manifestations nocturnes pour jeunes avec de la musique lancée à fond et des jeux de lumières éblouissants. Pourtant, les responsables ne détiennent aucune autorisation d'ouverture.
« Les bars sont ouverts jusqu'à 23 heures les jours de semaine et une heure du matin le week-end. Chez les particuliers, la musique et les bruits doivent s'arrêter dès 19 heures le soir, sauf autorisation », explique Lahinaina Fitiavana Ravelomahay, préfet de Mahajanga. « Les bruits accentués par les haut-parleurs à partir de 21 heures nous empêchaient de dormir, et cela durait depuis des années. Le tapage persistait jusqu'à 3 heures du matin, le jeudi. Et le vendredi, c'était encore pire et ce, jusqu'au dimanche. Depuis sa naissance, mon bébé a du mal à s'endormir car nous habitons à 10 mètres de ce local », se plaint une jeune mère de famille.
Nuisible
Les tapages nocturnes qui fusent des bars, des débits de boisson et des cabarets n'ont jamais cessé et nuisent beaucoup à la santé des personnes vulnérables. Les personnes âgées, les enfants et les malades sont leurs premières victimes. Même les élèves en subissent les conséquences ne pouvant réviser leurs cours.
La loi sur l'emplacement de ces débits de boisson à Mahajanga est totalement bafouée car la distance de 150 mètres entre deux bars n'est plus respectée ainsi que les zones rouges dont les hôpitaux, les écoles et les églises. La fermeture est provisoire pour un bar.