Pour se mettre au diapason des tendances mondiales, la Banque centrale mise sur l'e-ariary. Mais est-ce une belle opportunité ou une réelle fiction monétaire?
Comme les mirages du désert. Qui s'éloignent quand on s'en approche. La crypto-monnaie a toujours fait fantasmer le milieu financier depuis son apparition. Des initiés malgaches ont commencé à l'apprivoiser. Avec plus ou moins de réussite. Après de longues réflexions, la Banque centrale a fini par l'adopter. Elle a lancé un appel d'offres pour la concevoir compte tenu des paramètres du contexte national. Il est hors de question de faire du copier-coller sur de ce qui s'est fait ailleurs. Son choix s'est porté pour la société Bearing Point. Dont la notoriété internationale bien assise ne fait aucun doute en la matière. Comme il s'agit d'un concept nouveau, une espèce de digitalisation monétaire, des questions se posent. Ne serait-ce que le régime fiscal qui devrait la régir. Un groupe d'étudiants de l'INSCAE a eu l'idée de tracer de manière plus visible les contours d'un cadrage assez flou. La Banque centrale a réuni quelques pionniers pour en discuter. En attendant, voici une analyse sommaire faite par un accro de la fintech , qui a requis l'anonymat, pour avoir une certaine idée d'une telle transaction tout à fait « volatile ». Loin des pratiques traditionnelles des billets de banque qui passent d'une main à plusieurs autres, favorisant la propagation du coronavirus.
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