La prolongation de l'état de catastrophe sanitaire assorti de couvre-feu a un impact économique considérable sur la vie des femmes vendeuses de (pain) «fataya», «akara» et sandwiches. Certaines parmi elles ont préféré abandonner ; d'autres, étant des responsables de familles, n'ont pas le choix et continuent leurs activités pour ne pas rester sans rien faire.
Selon certaines rencontrées, le prolongement du couvre-feu ne les arrange pas. Les clients ne viennent plus comme avant et le chiffre d'affaire n'est plus le même, il a trop baissé. Une jeune femme du nom de Fatou Diop, vendeuse de «fataya» à Liberté-6 explique : «je vends du «fataya» ici et ça marchait très bien. Après 17h, les clients faisaient la queue ici. Des fois, j'avais même des commandes et je m'en sortais bien. Je descendais avec 25.000 voir 35.000 F CFA par jour. Mais, actuellement, avec la pandémie du coronavirus, rien ne marche.
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