Niger: Contestations postélectorales - Si maintenant ils s'en prennent aux journalistes...

analyse

Ça tangue depuis quelques jours au Niger, mais le tango démocratique continue. Inexorablement. Après 48 heures de manifestations violentes, d'actes de vandalisme sur des biens publics et privés, le calme revenait progressivement hier à Niamey nonobstant quelques faits isolés vite maîtrisés par les forces de sécurité appuyées par l'armée.

Ces journées de surchauffe auront cependant causé la mort d'au moins deux personnes, victimes innocentes sacrifiées sur l'autel d'ambitions politiques contrariées. A l'origine de cette tension, la contestation, rappelons-le, des résultats encore provisoires des résultats du second tour de la présidentielle nigérienne du dimanche 21 février 2021. Proclamés le mardi 23 février dernier sous réserve de confirmation par la Cour constitutionnelle, ils donnent Mohamed Bazoum vainqueur avec 55,75% des suffrages exprimés valables contre 44,25% à son rival Mahamane Ousmane.

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