Un corps a été découvert, hier, à Andavakizoma Ambatolampy. C'était une femme violée et agressée au couteau, selon la gendarmerie et le médecin.
DES passants ont trouvé une femme inanimée et ensanglantée au bord de la chaussée, hier vers 8 heures, à Andavakizoma Andofarihy, dans la commune urbaine d'Ambatolampy.
La victime portait un blouson en cuir noir et un bonnet bleu marine. Elle avait des cheveux courts et colorés, une bague de fiançailles à son annulaire. Sa partie inférieure était nue. Les témoins oculaires ont alerté la gendarmerie.
La défunte, âgée d'environ 30 ans, avait été violentée ensuite entaillée, selon les constations du médecin. Sa mâchoire droite, sa gorge et son dos présentaient de grandes estafilades.
La malheureuse était déjà en état de rigidité cadavérique à l'arrivée des gendarmes. Le sang répandu sur le sol était également sec. Ces indices portent à croire que le crime a été commis dans la nuit. Les bourreaux ont laissé leur victime pour morte. « Ils l'auraient dépouillée de son portable ou encore de sa carte d'identité, puisqu'elle n'avait rien dans ses poches. Personne ne la connaît non plus.» raconte un habitant d'Ambatolampy.
Une première
« Nous avons déjà diffusé à la radio son avis de décès avec sa description. Sa famille pourrait entendre l'annonce et se présenter. En attendant, la dépouille a été transférée à la morgue. », explique un gendarme.
Le lieu de d'homicide est reculé des villages. Un tel crime est une première dans le fokontany d'Andofarihy, sel on les témoignages recueillis.
L'enquête sur ce viol aggravé de meurtre a été confiée à la gendarmerie nationale. Pour le moment, l'équipe judiciaire travaille sur les maigres éléments en leur possession. Les auteurs de l'acte restent inconnus et ont disparu sans laisser la moindre trace. Une collecte de renseignements bat son plein. Quelques témoins de la découverte macabre ont été auditionnés.