Le Soudan a ratifié, le mardi 23 février, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ainsi que la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Une avancée historique, a dit le gouvernement, mais qui ne doit pas cacher les années noires du pays, notamment au Darfour où la guerre civile et le génocide ont fait plus de 300 000 morts.
Dans la zone de Tawila, dans le Nord de la province du Darfour, les fantômes de cette période sanglante hantent toujours les quelques 270 000 déplacés de la guerre qui y vivent encore, un quotidien sous la menace constante de nouveaux cycles de violences, même 22 ans après un massacre qui a ensanglanté la localité.
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