Les différents appels à la désescalade lancés par des organisations de la société civile nigériennes, la CEN-SAD, la France, la CEDEAO et l'ONU semblent avoir eu un écho favorable chez les protagonistes de la crise post-électorale en cours au Niger, d'autant qu'il règne depuis le milieu de la semaine dernière, un calme relatif à Dosso, Gaya, Zinder et surtout Niamey, épicentre de la contestation des résultats du scrutin présidentiel et des violentes manifestations enregistrées.
Pour autant, le Niger n'est pas encore totalement sorti du capharnaüm politique tant redouté par tous, puisque que le candidat malheureux, Mahamane Ousmane, continue de dénoncer, depuis son fief de Zinder, des résultats qu'il qualifie d'apocryphes, proclamés par une Commission électorale « fantoche » en faveur de son adversaire sur fond de « misérables combines » orchestrées par le parti au pouvoir. Des piques à son challenger et à l'administration électorale, mais des flèches aussi à certains partenaires du Niger qui, selon les lieutenants de Mahamane Ousmane, ne doivent pas, par leur « sournoise complicité », valider le « hold-up électoral » en cours.
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