Dix-huit (18) organisations de la société civile réunies autour de la « Plateforme d'Interpellation Citoyenne contre le Rétrécissement de l'Espace Civique, (PIC-REC) », ont rendu public un mémorandum le samedi 27 février dernier, pour dénoncer les restrictions de « l'exercice des libertés fondamentales telles que les libertés d'association, de réunion, d'expression, d'opinion et d'accès à l'information » qui, selon elles, « est de plus en plus malmené dans notre pays, dans un contexte marqué par une grave crise sanitaire ».
Cette sortie de ces organisations faite suite, une semaine après, à la publication par 102 professeurs d'universités sénégalaises d'un manifeste dans lequel ils dénoncent la « crise de l'état de droit au Sénégal » marquée par la « remise en cause de la fondation unitaire de l'Etat par l'atomisation du pouvoir, la justice sélective, l'organisation judiciaire de la compétition politique, l'urgence de la conservation et de la patrimonialisation du pouvoir etc ».
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