Le journaliste Abdelhakim Setouane est poursuivi pour "diffamation" et "chantage" après la publication d'un article dans lequel il révélait une relation extra-conjugale du président de la chambre basse du parlement algérien. Reporters sans frontières (RSF) dénonce un réquisitoire disproportionné et appelle à sa libération immédiate.
Dix-huit mois de prison ferme. C'est la peine requise, le 15 mars, contre le rédacteur en chef du site d'informations Essafir broadcast, Abdelhakim Setouane, par le tribunal de Sidi M'hamed à Alger. Le journaliste, placé en détention provisoire depuis le 20 octobre 2020, est poursuivi pour "diffamation", "atteinte à la vie privée", "chantage journalistique" et "publication d'informations malveillantes" par le ministère de la Communication. En cause : la publication d'un article dans lequel il affirme que le président de la chambre basse du parlement algérien, Slimane Chenine, entretient une relation extra-conjugale.
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