Évidemment, ces supputations ont entrainé une véritable volée de bois vert d'autant plus qu'elles battaient complètement en brèche la position officielle voire la « doctrine » du Burkina Faso en matière de rapports avec les groupes terroristes.
Il fallait donc rapidement une clarification. Elle sera faite le 03 mars par le ministre de la Communication, Ousseni Tamboura. Le démenti est formel : « Le gouvernement du Burkina Faso n'est pas en train de négocier avec des terroristes ». Le 04 mars, en conférence de presse sur la réconciliation nationale dont il a la charge depuis la mise en place du nouveau gouvernement en janvier dernier, le ministre d'État Zéphirin Diabré renchéri : « Nous ne négocions pas et nous ne négocierons pas avec les terroristes ».
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