La capitale du Niger, Niamey, a abrité, le mardi 22 mars 2021, une table ronde sur l'élimination de la fistule obstétricale. Cette rencontre a servi de tribune pour lancer, à nouveau, un appel afin que ce fléau soit éradiqué. D'autant plus que sur 30.000 cas de fistules enregistrés, chaque année, en Afrique de l'Ouest et du Centre, seuls 3.000 sont traités. De ce fait, 90% des femmes victimes de fistules sont laissées en rade.
La jeune dame, Bassira Harouna, est plus chanceuse. Elle ne fait pas partie des 30.000 femmes souffrant de fistule obstétricale qui ne bénéficient pas de prise en charge en Afrique de l'ouest et du centre. C'est à l'âge de 14 ans qu'elle est tombée enceinte après un an de mariage. Elle a suivi toutes ses consultations prénatales. Mais comme le veut la tradition nigérienne, Bassira devait retourner chez elle pour accoucher dans sa famille. Malheureusement, son village est éloigné d'une structure sanitaire.
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