Le Groupe d'expert des Nations unies sur les mercenaires tire la sonnette d'alarme au sujet de graves « violations des droits de l'homme » « imputables » à des paramilitaires russes en Centrafrique. Les experts dénoncent le recours accru à des sociétés de sécurité privée par les autorités de Bangui en butte à une nouvelle rébellion depuis décembre. Ils déplorent aussi les « contacts étroits » qu'entretient avec ces sociétés l'armée centrafricaine et dans certains cas, les casques bleus de l'ONU déployés dans le pays.
Ce lundi encore, l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Centrafrique Vladimir Tirorenko a assuré devant la presse que les renforts envoyés par Moscou dans le pays en décembre pour combattre la rébellion étaient des « instructeurs », « en majorité d'anciens officiers de l'armée russe », qui « ne prennent pas part aux combats », sauf « s'ils sont pris pour cible ».
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