La situation politique est toujours bloquée, un mois après l'expiration officielle du mandat du président Farmajo, le 8 février. Après le report de l'élection présidentielle, l'opposition ne reconnaît plus sa légitimité, mais aucune issue n'a été trouvée, malgré plusieurs séances de pourparlers. Désormais, la communauté internationale s'inquiète et exige des résultats.
Jeudi, c'est tout ce que la Somalie compte de partenaires de poids qui a publié un communiqué commun. La mission de l'Union africaine en Somalie, l'ONU, les ambassades occidentales, l'Union européenne, et l'Igad, la conférence des Etats de la région, mais aussi la puissante Turquie, tous étaient unanimes derrière une « exhortation » aux dirigeants politiques somaliens : qu'ils reprennent « immédiatement les pourparlers pour parvenir à un accord, par compromis, sur les questions en suspens. »
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