L'ancien président tchadien Hissène Habré a demandé l'autorisation de sortir de prison pour six mois, principalement pour des raisons de santé. Si elle est accordée, l'ancien chef d'État pourrait être libéré mardi 13 avril, pour le ramadan. Mais la demande passe mal auprès des victimes de celui qui purge une peine de prison à perpétuité pour crimes contre l'humanité.
Pour Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l'homme, les victimes de la répression menée par l'ancien chef d'État tchadien « ne comprennent jamais et ne toléreront jamais une éventuelle libération, même temporaire ».
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