Un an après son apparition au Congo, le coronavirus continue allègrement son odyssée morbide, avec pour épicentre Brazzaville et Pointe-Noire, deux capitales du pays soumises, à ce jour, aux restrictions et au couvre-feu nocturne. Le temps de l'émotion générale passée, les autorités avaient préconisé des mesures qui n'ont toujours pas suffi à contrer cette épidémie dont la virulence meurtrière n'a d'égal que les conséquences multiples qu'elle engendre. Impuissants et sans traitement curatif adéquat, le Congo et sa population se sont résignés à attendre un miracle pour espérer échapper au courroux de la satanée « bête ».
Les vaccins contre la covid-19, mis au point par les grands laboratoires mondiaux, ont permis de lancer rapidement une campagne de vaccination, avec l'espoir d'enrayer la maladie et relancer les activités tous azimuts. En l'absence d'un traitement curatif conséquent, la vaccination devenait la seule alternative. Cependant, l'acquisition de ces vaccins ne va pas sans controverses ni débats agressifs. Ainsi, d'aucuns ont émis de sérieux doutes sur la rapidité de la découverte de ce « sésame » sanitaire, s'ils n'ont pas parié sur son inefficacité. Du coup, la méfiance vis-à-vis des vaccins s'est installée au sein de la population. D'autres se demandaient, encore, si la campagne de vaccination, annoncée au Congo, connaitrait un franc succès au regard de la diabolisation des vaccins. Heureusement que ces propos de négateurs, réfractaires aux avis scientifiques et aux mesures anti-Covid-19, n'ont eu de prise sur le mental d'une population désabusée, au demeurant.
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