La bataille rangée entre étudiants du Kekendo et leurs pairs du Ndef Leng a connu son épilogue (!!?) au cimetière ; feu l'étudiant Diémé a, malheureusement, succombé à ses blessures.
Devant la tournure macabre des évènements, j'ai jugé devoir réviser ma position d'omerta initiale et répondre à l'appel de l'ami sérère, dès lors que « la mort (... ) est la chose la plus redoutable » J'ai décidé donc de « tenir fermement ce qui est mort ! » pour reprendre la célèbre formule hégélienne. J'avais été amicalement apostrophé plusieurs fois pour en parler, mais je n'avais pas voulu. Je ne désirai pas « hurler avec les loups » et fondre ma faible voix dans celles qui semblent être plus autorisées et qui voulurent parfois raviver la tension ethnique en malmenant à rudes épreuves les fondements de la nation par des déclarations « ethnicistes » !
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