Maroc: La grève de la faim, l'ultime recours des journalistes confrontés à une justice arbitraire

communiqué de presse

Détenus provisoirement depuis des mois, deux journalistes marocains, Omar Radi et Suleiman Raissouni, observent actuellement une grève de la faim pour demander leur libération. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités à mettre un terme aux procédures arbitraires et abusives qui poussent les journalistes à mettre leur vie en danger.

L'un est en détention préventive depuis huit mois, l'autre depuis près d'un an. Les deux sont poursuivis pour des affaires sans lien avec leur activité journalistique et clament leur innocence. Ils assurent que ce sont leurs articles dénonçant la corruption et les inégalités dans le pays qui leur valent d'avoir été jetés en prison. Leur procès, qui devait s'ouvrir au début du mois, a été de nouveau reporté ; leurs demandes de libération provisoire ont été rejetées à une dizaine de reprises. Victimes de procédures arbitraires et abusives, le rédacteur en chef du quotidien Akhbar al Yaoum, Suleiman Raissouni, et le journaliste indépendant Omar Radi ont choisi de cesser de s'alimenter pour se faire entendre et réclamer leur libération.

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