Aux Comores, le ministre de l'intérieur a fait une mise au point mercredi à propos du décès d'un militaire retraité lors d'un interrogatoire dans une caserne. L'affaire agite le pays depuis une semaine car le corps avait été enterré sans prière puis exhumé par la famille pour identification. L'opposition accuse le gouvernement de couvrir une lourde bavure des forces armées, chef d'état-major en tête, au mépris même de l'islam, la religion constitutionnelle du pays.
Après avoir écourté un séjour à l'étranger pour revenir s'enquérir la situation, Mohamed Daoud, le ministre de l'Intérieur, nie toute implication du gouvernement dans la mort du major Akim dit Ba Pale. « D'abord l'acte c'est inhumain, c'est inacceptable. Aucune autorité que ce soit le chef d'état-major ou moi-même en tant que ministre de l'Intérieur, n'avons été informés de cette affaire.
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