L'ambiance actuelle sur la scène politique et entre les composantes de la société rappellent l'ambiance délétère de 2013 où l'expérience démocratique tunisienne a frôlé le pire.
Nous étions si proches d'un effondrement du modèle de libertés politiques, en grande partie sous l'impulsion de dangereux clivages sociopolitiques. L'image n'est pas très lointaine : une atmosphère chauffée, des déceptions socioéconomiques et des appels pas innocents pour retrouver un modèle autocratique. Le tout sur fond du retour, pas innocent aussi, du faux débat sur l'identité de la société tunisienne et la recherche de conflits qui sèment la division. Finalement, qui jette de l'huile sur le feu pour attiser la tension qui pourrait s'avérer inctrôlable par la suite ?
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