La mémoire franco-algérienne est de nouveau sur le devant de la scène. Ce dimanche 18 avril, dans les colonnes du journal Le Figaro, le président Macron estimait que la « volonté de réconciliation » était « très largement partagée » en Algérie, « malgré quelques résistances ». Côté algérien, des voix très hostiles se font entendre. Ainsi ce week-end, le directeur général des archives nationales s'est montré à nouveau très critique.
Selon plusieurs médias locaux, Abdelmadjid Chikhi a affirmé en marge d'une conférence que la France coloniale avait fait reculer le niveau scolaire des Algériens et ainsi contribué à répandre l'analphabétisme, c'est-à-dire le nombre de personnes ne sachant ni lire ni écrire. Interrogé sur le rapport de l'historien français Benjamin Stora, il s'est refusé une nouvelle fois à tout commentaire, lui qui est pourtant conseiller sur les questions mémorielles auprès du président Tebboune.
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