Aussitôt la nouvelle de l'arrivée en Espagne du chef du Polisario, des voix se sont élevées exigeant son interpellation à l'hôpital et sa traduction en justice, étant donné qu'il fait l'objet de recherche au niveau international en raison des charges retenues contre lui par le tribunal compétent pour crimes de torture, viol, incarcération forcée et enlèvement et autres violations des droits de l'Homme. Dans ce contexte, l'avocat marocain «Hilal Tarco Al-Helimi» a demandé à la Police judiciaire espagnole de prendre les mesures nécessaires pour arrêter le chef du Polisario accusé de crimes contre l'humanité, de torture et d'implication dans des organisations terroristes.
De son côté, l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme a adressé une correspondance urgente à l'avocat du tribunal de Madrid, Luciano Roche Nadal, le priant de soumettre Brahim Ghali à une enquête dans le cadre du procès intenté contre lui par des familles espagnoles en relation avec les crimes et violations graves commis contre leurs membres au cours des années 80 et 90 du siècle dernier. La même association a demandé l'émission d'urgence d'un mandat d'arrêt contre ce tortionnaire entré sous une fausse identité en terre espagnole De son côté, le mouvement Khatt Achahid, mouvement dissident du Polisario, a appelé toutes les victimes de la tristement célèbre prison de Rashid de s'adresser à la justice espagnole pour demander réparation. Le mouvement a confirmé, dans un communiqué, que la justification fournie par le ministère espagnol des Affaires étrangères selon laquelle Brahim Ghali se trouve en Espagne pour raisons humanitaires n'est pas convaincante, car ils ont ignoré les crimes contre l'humanité commis par le chef du Polisario et ses complices.
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