L'affaire est partie d'un soupçon de détournement de fonds d'une valeur de 120 millions d'ariary. Un des banquiers travaillant à l'agence concernée s'est dit témoin de l'opération notamment du moment où la somme aurait été sortie.
Peu après, il aurait été séquestré et torturé. « Depuis le début de l'état d'urgence sanitaire, la banque a opté pour la prise en charge du transport du personnel. Un jour, à ma grande surprise, mon supérieur m'a récupéré chez moi pour m'emmener au travail à la place du transport en commun habituel. En cours de route, l'itinéraire a changé et on m'a emmené à Antaninarenina puis Ambohitrimanjaka. Le directeur et ses acolytes m'ont ensuite torturé mais heureusement, j'ai pu prendre la fuite », raconte la victime durant une interview accordée à une télévision locale.
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