Les délits de collecte illicite et de diffusion de données à caractère personnel ou pornographique foisonnent, de nos jours, dans les rôles des tribunaux. Les raisons qui poussent des hommes et des femmes à violer l'intimité de leurs «proies» vont de la vengeance d'un amoureux éconduit à la jalousie, en passant par le chantage pour obtenir, souvent, des faveurs sexuelles.
La presse fait régulièrement état de délits de collecte illicite et de diffusion de données à caractère personnel ou pornographique. Il s'agit, la plupart du temps, de photos ou vidéos à caractère sexuel, réalisées volontairement par la personne pour séduire. Parfois, ce sont des images volées, obtenues à l'insu de la personne lors d'un moment d'intimité. Quoi qu'il en soit, les diffuser sans consentement pour se venger ou pour extorquer des fonds (« sextorsion »), est puni par la loi. Ce nouveau fléau à la mode cache aussi, très souvent, des motivations telles que le chantage pour obtenir des faveurs sexuelles, l'extorsion de fonds, l'envie de faire mal pour des raisons de jalousie ou de déception amoureuse, comme l'illustrent plusieurs affaires jugées devant les tribunaux.
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