En République démocratique du Congo, les gouverneurs militaires désignés dans le cadre de l'état de siège ne sont toujours pas arrivés dans les provinces qu'ils doivent administrer. Depuis jeudi, l'état de siège est en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri. L'objectif est de mettre fin aux massacres dans ces deux provinces. Human Rights Watch s'inquiète des profils choisis pour mener ces opérations. Pendant que le chargé de mission du président parle de « présomption d'innocence ».
Les gouverneurs du Nord-Kivu et de l'Ituri, les généraux Luboya Nkashama et Constant Ndima, se seraient rendus coupables d'exactions par leur position de commandement. « Selon un rapport de l'ONU, le lieutenant-général Ndima aurait lui commandé les hommes de la rébellion du MLC (Mouvement de libération du Congo) qui en 2002 ont conduit une opération en Ituri particulièrement violente dénommée "Effacer le tableau" », confieThomas Fessy, chercheur à Human Rights watch.
...