L'Université populaire/Quai Branly a dédié sa séance de mercredi dernier au cinéma africain, à travers l'œuvre de Djibril Diop Mambéty. Une occasion de revenir sur le propos artistiques et le legs du cinéaste avant-gardiste qui a marqué son époque et son art par son audace dans la maestria.
Sur la planche du Théâtre Claude Lévi-Strauss (Paris), l'œuvre de Mambety était mise sur scène, mercredi dernier. C'était à l'initiative de l'Université populaire/Quai Branly qui, pour une séance dédiée au cinéma africain, a choisi de poser la question de savoir «Quel héritage a laissé Djibril Diop Mambety au cinéma international ?». Pour parler du legs de l'un des cinéastes les plus avant-gardistes, l'universitaire et réalisatrice Mélissa Thackway a interrogé le critique de cinéma Thierno Ibrahima Dia, la réalisatrice Maty Diop et le musicien Wasis Diop. Ce dernier, qui s'est montré sous des traits intimement affectueux, a partagé avec les spectateurs par visioconférence les qualités et les particularités de l'homme, son frère, qui a construit le cinéaste Mambety (encadré).
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