Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a commencé lundi ses auditions dans l'enquête sur la mort de Delphin Kahimbi, l'ex-chef des renseignements militaires décédé en février 2020. À la barre du tribunal, qui siégeait en chambre foraine à la prison de Makala, la veuve du défunt, principale accusée. Objectif : tenter de démêler le vrai du faux entre la thèse du suicide et celle d'un meurtre.
Coiffée d'une étoffe rouge de même couleur que son Boubou, Brenda Nkoy Okale, l'épouse de l'ex-patron des renseignements militaires congolais a soutenu lundi 10 mai que le général Delphin Kahimbi était encore vivant lorsqu'elle a découvert son corps en ce vendredi matin dans un dressing de leur chambre à coucher. Il était « normal et ne portait aucune trace de violence au cou », même si le rapport d'autopsie glissé dans le dossier volumineux affirme que l'officier avait été victime d'une pendaison « incomplète et atypique ».
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