Rabat — Les syndicats du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (RSISL) ont dénoncé, mardi, "les conditions de musellement et l'acharnement répressif que vivent aujourd'hui les journalistes au Maroc", exigeant "la libération immédiate des deux journalistes Omar Radi, et Soulaiman Raïssouni en détention provisoire depuis de longs mois".
"Nous dénonçons les conditions de musellement et l'acharnement répressif que vivent aujourd'hui les journalistes au Maroc, que ce soit leur surveillance quotidienne, les intimidations, les menaces physiques, les diffamations dans les médias du pouvoir, ainsi que les poursuites judiciaires, et l'instrumentalisation des questions de mœurs ou sexuelles à des fins politiques pour décrédibiliser leur personne. Comme ont été accusés Radi et Raïssouni qui travaillaient sur des sujets très sensibles au Maroc, la corruption du régime, et la dépossession des terres collectives", écrivent les syndicats signataires dans une déclaration conjointe
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