Le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a vigoureusement dénoncé la répression ayant fait deux morts, mardi 11 mai, au cours d'un rassemblement à Khartoum et exigé que justice soit rendue aux victimes. Des milliers de personnes s'étaient retrouvées dans la capitale pour commémorer le massacre du « sit-in » qui se tenait devant le QG de l'armée au cours de la révolution de 2019.
Au coucher du soleil, mardi, des milliers de manifestants ont convergé vers l'avenue longeant le quartier général de l'armée à Khartoum, malgré les barrages des forces de sécurité. C'est là qu'en 2019 ils s'étaient déjà rassemblés en masse pour exiger le départ de l'ancien président Omar el-Béchir. Et c'est là que le 11 mai 2019, près de 200 d'entre eux avaient été tués par les forces de sécurité ayant reçu l'ordre d'évacuer la place.
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