C'est un petit État, adossé à la mer Méditerranée, mur neutre en comparaison du front d'hostilité arabe à l'origine de quatre guerres entre Israël et ses voisins : 1948-1949, 1956, 1967, 1973. Les deux dernières portant des sobriquets presque affectueux «guerre des Six-Jours», «guerre du Yom Kippour». Mais, elles ne furent pas les «Der des Der», chaque prétexte, territorial ou religieux, ressuscitant les braises qui couvent sous la résignation des cessez-le-feu ou l'hypocrisie des accords. Les derniers en date (15 septembre 2020) portant le nom, ô combien ambitieux d'universalisme, «les accords d'Abraham» : entre les Juifs d'Israël et les Musulmans des Émirats arabes, du Bahreïn et du Soudan, sous l'égide des Chrétiens d'Amérique.
C'est dans ce petit État qu'est établi depuis 2008, le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, à Kfar Saba plus précisément. Pourtant, c'est auprès de Pfizer-BioNTech et Moderna qu'Israël a passé commande de près de vingt millions de doses de vaccin.
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