La délégation conjointe ONU-Union africaine-CEEAC-UE en Centrafrique a rencontré le président Touadéra, les acteurs politiques, religieux et la société civile pour évoquer le processus de paix, deux ans après les accords de Khartoum et cinq mois après l'offensive des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement sur la capitale. Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, est l'invité de RFI.
Tout d'abord, sur l'objectif de cette mission que vous achevez, c'est-à-dire évaluer le processus de paix. Rappelons qu'à Khartoum en 2019, était signé le treizième accord de paix pour la Centrafrique et que malgré tout, en fin d'année dernière, il y a eu la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui a failli prendre Bangui. Le gouvernement semble privilégier aujourd'hui l'option militaire. Quelles sont les raisons d'y croire encore ?
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