Le décompte macabre se poursuit. 140 ! C'est le bilan provisoire officiel de civils froidement exécutés par des Hommes armés non identifiés (HANI) dans le village de Solhan dans la commune de Sebba, le 4 juin dernier. L'on se serait cru dans un film d'horreur si l'on n'était pas dans un pays du Sahel où des fanatiques, sous l'emprise de la drogue, ont décidé de défier la raison humaine en profitant des vastes espaces du désert qu'ils ont transformés en cimetières.
Mais au-delà de ces chiffres qui font froid dans le dos, la première question que tout le monde se pose, est la suivante : que visent ces hommes sans foi ni loi qui ont perpétré le massacre de Solhan qui, par son ampleur, constitue une première depuis 2015 où le Burkina a basculé dans l'œil du cyclone terroriste ?
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