Abidjan — Le retour dans sa patrie de l'ancien président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, est prévu pour le 17 juin prochain. Le 31 mars dernier, il a été acquitté de l'accusation de crimes contre l'humanité émise par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, où il était détenu depuis 2011. Son retour devrait avoir des répercussions sur la vie politique du pays où, malgré une décennie d'absence, il est resté un acteur majeur pendant plus de 30 ans.
" C'est certainement une bonne nouvelle pour le pays même si, bien sûr, cela ne garantit pas une réconciliation automatique ", écrit à l'Agence Fides le théologien ivoirien Donald Zagore, de la Société des missions africaines. "La population espère que son retour pourra contribuer à apaiser les âmes et surtout à créer un climat favorable à un dialogue politique franc. Le retour de Gbagbo", a souligné le prêtre, "est loin d'être l'acte final de la réconciliation, mais c'est un pas important vers la réconciliation. Il est temps pour les Ivoiriens de dépasser leurs rivalités et leurs animosités pour défendre l'intérêt suprême de la nation."
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