Le chef de l'agence humanitaire des Nations unies estime qu'on peut parler de famine dans la région du Tigré. La région connaît des niveaux de malnutrition record, sept mois après le début de la guerre civile entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens. Les chiffres sont en effet catastrophiques, mais Addis Abeba refuse absolument l'utilisation du mot famine, qui pourrait évidemment accroitre la pression sur le gouvernement.
C'est un document qui pourrait bien faire changer l'attitude internationale sur la guerre au Tigré. Une étude des Nations unies montre que sur 6 millions de Tigréens, 350 000 ont atteint un niveau de malnutrition catastrophique. Mark Lowcock préfère lui un autre terme. Le chef humanitaire de l'ONU parle bel et bien de famine.
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