Pour une meilleure Territorialisation des Politiques Publiques et une bonne mise en cohérence des Plans de Développement des Collectivités Territoriales et des nouveaux Programmes d'Infrastructures de l'Etat, le Président Macky Sall, avait entrepris, dès son avènement à la magistrature suprême, une nouvelle approche de gestion participative à travers une délocalisation des réunions du conseil des ministres dans chaque région du Pays. Matam, la 11ème région avait réclamé plus de 126.767.178.209 FCFA pour un développement économique et social d'envergure qui devrait s'appuyer sur les secteurs des infrastructures, du transport terrestre et maritime, de l'éducation, de l'agriculture, de la santé, de l'élevage, de l'hydraulique, de l'assainissement, de l'environnement, de la jeunesse, du sport, ou encore de la culture. En procédant à une revue des investissements de l'État en matière de politique publique couplés aux investissements des collectivités territoriales et des partenaires, on note que des pas ont été franchis sur le long chemin «d'un développement endogène». Cependant, il convient de préciser que beaucoup d'engagements formulés sont restés jusque-là, à l'état de promesse...
Mercredi 20 Mars 2013 ! Lors d'un conseil interministériel qui s'était tenu en présence des membres du gouvernement, des autorités administratives, des élus locaux, des membres de la société civile, des opérateurs privés des Associations de jeunes et de femmes, les échanges avaient relevé la faiblesse et l'insuffisance d'initiatives menées jusque-là pour un développement durable de la région traditionnellement agricole. Un développement harmonieux qui devrait s'appuyer en effet sur «la valorisation de son potentiel agro-sylvo-pastoral et minier et subséquemment des secteurs de la pêche et de l'artisanat qui butent très souvent sur le manque d'équipements et d'encadrement». C'est dans ce cadre qu'un programme d'investissement d'un montant de 126 767 465 276 FCFA sur la période triennale 2013-2015 a été mis en phase. Le dit programme d'investissement a été amplifié par «la mise en œuvre de plusieurs actions pour booster le développement de la région à travers notamment : son désenclavement au niveau interne et externe, la valorisation de ses potentialités agro-sylvo-pastorales, la régénération et la gestion de ses ressources halieutiques, la modernisation de l'artisanat. De même que, le développement du tissu industriel et minier, la valorisation des produits forestiers et du potentiel touristique, le renforcement de l'accès aux infrastructures et services sociaux de base de qualité et la promotion de l'emploi des jeunes et l'autonomisation des femmes». Sur la période actualisée 2012-2018 /2019-2020, on peut annoncer que ces investissements publics et privés ont touché les secteurs des infrastructures, du transport terrestre, de l'éducation, de l'agriculture, de la santé, de l'élevage, de l'hydraulique, de l'assainissement, de la jeunesse, du sport et de la justice ou encore de la culture, entre autres.
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