AU service des ambitions politiques depuis 2011, la démocratie se porte mal en Tunisie. Entre progrès et régression, le solde est plus que jamais négatif. Un certain nombre de symptômes confirment cet épuisement démocratique : persistance des violations des droits de l'homme, recours excessif à la violence dans le traitement sécuritaire des mouvements sociaux, déclin, des fois même hémorragie, des partis, paralysie et blocage politiques, faillite du système politique et inadéquation de loi électorale, affaiblissement de l'Etat de droit, stress médiatique épuisant...
Autant de constats qui renvoient à l'incapacité de la plupart des intervenants sur la scène politique à s'identifier aux besoins des citoyens et à l'incompréhension qu'ils ne cessent de manifester face aux revendications sociales.
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