Il n'y aura pas d'état de grâce pour Assimi Goïta, le nouveau président de la Transition au Mali. En effet, à peine son Premier ministre et chef du gouvernement, Chogel Maïga, nommé et installé dans ses fonctions dans la foulée de sa prestation de serment, la semaine dernière, que les syndicats regroupés au sein de l'UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali) sont sortis du bois pour remettre sur la table leur plateforme revendicative vieille de plusieurs mois.
Dans ce sens, ils ont lancé un ultimatum de dix jours aux autorités de la Transition pour poser « des actes forts » dans le sens de la satisfaction de leurs doléances, faute de quoi, disent-ils, « l'UNTM s'assumera par rapport à ses revendications ». Ils ont aussi tenu à préciser, au passage, que leur mouvement de grève « n'a pas été levé, [mais] a été suspendu ».
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