Représentants du peuple souverain, les élus Congolais donnent l'impression de s'être complètement détournés de cet engagement que tous les détenteurs des mandats populaires sont censés observer vis-à-vis de leurs électeurs. La perception qu'ils ont de la fonction parlementaire n'a rien à voir avec cette obligation de se comporter en défenseur des intérêts du peuple au nom duquel son agir et son parler doivent être orientés.
En République Démocratique du Congo, les choses se passent autrement. Etre député ou sénateur, c'est devenir un «super homme» qui n'a des comptes à rendre à personne. Et à ce titre, on peut tout se permettre, y compris commettre des infractions telles que le détournement, le vol, la concussion, le trafic d'influence, l'extorsion, voire l'homicide. Car, on croit être exempté de toutes poursuites judiciaires. Les sanctions sont pour le petit peuple.
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